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Revista Espírita 1868 » Outubro » Variedades » Um castelo mal assombrado Revue Spirite 1868 » Octobre » Variétés » Un château hanté

O relato do seguinte fato nos foi mandado por um dos nossos correspondentes em São Petersburgo.

Um velho general húngaro, muito conhecido por sua bravura, recebeu uma grande herança, pediu demissão e escreveu ao seu intendente que lhe comprasse uma certa propriedade, que estava à venda e que lhe designou.

O intendente respondeu imediatamente, aconselhando ao general que não comprasse a tal propriedade, pois era mal-assombrada pelos Espíritos.

O velho valente insistiu, dizendo ser uma razão a mais para fazer a compra, e determinou-lhe que concluísse o negócio imediatamente.

A propriedade foi então comprada, e o novo dono põe-se a caminho para ali instalar-se. Chegou às onze da noite à casa de seu intendente, não longe do castelo, para onde queria ir imediatamente.

─ Por favor, disse-lhe o velho servidor, esperai até pela manhã e dai-me a honra de passar a noite em minha casa.

─ Não, disse-lhe o amo, quero passá-la em meu castelo.

Então o intendente foi obrigado a acompanhá-lo com vários camponeses levando tochas, mas eles não quiseram entrar e se retiraram, deixando só o novo senhor.

Este tinha consigo um velho soldado que jamais o havia deixado, e um enorme cão que teria estrangulado um homem de um só golpe.

O velho general instalou-se na biblioteca do castelo, mandou acender velas, pôs um par de pistolas sobre a mesa, tomou um livro e estendeu-se num canapé, esperando os visitantes, pois estava certo de que se houvesse alguns no castelo não seriam mortos, mas bem vivos. Era também por isto que havia carregado as pistolas e feito o seu cão deitar-se debaixo do canapé. Quanto ao velho soldado, já roncava num quarto vizinho à biblioteca.

Pouco tempo se passou; o general julgou ouvir um ruído no salão, escutou atentamente e o ruído redobrou. Seguro de si, tomou uma vela numa das mãos e a pistola na outra e entrou no salão, onde não viu ninguém; buscou por toda parte, até levantando as cortinas; não havia nada, absolutamente nada. Voltou à biblioteca, retomou o livro e, apenas lidas algumas linhas, o ruído se fez ouvir com muito mais força que da primeira vez. Retomou a vela e uma pistola, entrou de novo no salão e viu que haviam aberto a gaveta de uma cômoda. Desta vez, convencido de que se tratava de ladrões, e não vendo ninguém, chamou o seu cachorro e lhe disse: procure! O cachorro pôs-se a tremer em todos os membros e voltou a se esconder debaixo do canapé. O próprio general começou a tremer, voltou para a biblioteca, deitou-se no canapé mas não pôde fechar os olhos a noite toda. Contando-nos o fato, disse-nos o general: “Eu não tive medo senão duas vezes: há dezoito anos, quando, no campo de batalha, uma bomba estourou aos meus pés, e a segunda vez quando vi o medo apoderar-se de meu cão.”

 

Abster-nos-emos de qualquer comentário sobre o fato muito autêntico acima referido, e contentar-nos-emos em perguntar aos adversários do Espiritismo como o sistema nervoso do cachorro foi abalado.

Perguntaremos, além disto, como a superexcitação nervosa de um médium, por mais forte que seja, pode produzir a escrita direta, isto é, pode forçar um lápis a escrever por si mesmo.

Outra pergunta: Cremos que o fluido nervoso retido e concentrado num recipiente poderia igualar e mesmo ultrapassar a força do vapor. Mas, estando livre o dito fluido, poderia levantar e deslocar móveis pesados, como tantas vezes acontece?

 

CH. PÉREYRA.


La relation du fait ci-après nous a été remise par un de nos correspondants de Saint-Pétersbourg.

Un vieux général hongrois, bien connu par sa bravoure, fait un grand héritage, donne sa démission et écrit à son intendant de lui acheter une propriété qui était à vendre et qu'il lui désigne.

L'intendant répond immédiatement en conseillant au général de ne pas acheter ladite propriété, vu qu'elle était hantée par les Esprits.

Le vieux brave insiste, disant que c'est une raison de plus pour lui de faire cet achat, et lui enjoint de terminer à l'instant.

La propriété est donc achetée, et le nouveau maître se met en en route pour aller s'y installer. Il arrive à onze heures du soir dans la maison de son intendant, non loin du château où il veut se rendre immédiatement. – De grâce, lui dit son vieux serviteur, attendez à demain matin et faites- moi l'honneur de passer la nuit chez moi. – Non, lui dit son maître, je veux la passer dans mon château. L'intendant est donc obligé de l'y accompagner avec plusieurs paysans portant des torches; mais ils ne veulent pas y entrer et se retirent, laissant seul le nouveau seigneur.

Celui-ci avait avec lui un vieux soldat qui ne l'avait jamais quitté, et un énorme chien qui aurait étranglé un homme d'un seul coup.

Le vieux général s'installe dans la bibliothèque du château, fait château allumer des bougies, pose une paire de pistolets sur la table, prend un livre et s'étend sur un canapé en attendant les revenants, car il est sûr que, s'il y en a véritablement dans le château, ce ne sont point des morts, mais bien des vivants; c'est aussi pour cela qu'il avait armé les pistolets et qu'il avait fait coucher son chien sous le canapé; quant au vieux soldat, il ronflait déjà dans une chambre attenante à la bibliothèque.

Peu de temps s'écoule; le général croit entendre du bruit dans le salon, écoute attentivement, et le bruit redouble. Sûr de son fait, il prend d'une main une bougie, de l'autre un pistolet, et entre dans le salon où il ne voit personne; il cherche partout, soulève même les draperies: il n'y a rien, absolument rien. Il revient donc à la bibliothèque, reprend son livre, et à peine en a-t-il lu quelques lignes que le bruit se fait entendre avec beaucoup plus de force que la première fois. Il reprend une bougie et un pistolet, entre de nouveau dans le salon et voit qu'on a ouvert le tiroir d'une commode. Convaincu cette fois qu'il avait affaire à des voleurs et ne voyant pourtant personne, il appelle son chien et lui dit: Cherche! Le chien se met à trembler de tous ses membres et retourne se cacher sous le canapé. Le général commence à trembler lui-même, rentre dans la bibliothèque, se couche sur le canapé, mais ne peut fermer l'œil de toute la nuit. En nous racontant ce fait, le général nous dit: « Je n'ai eu peur que deux fois, à dix-huit ans, lorsque, sur le champ de bataille, une bombe éclata à mes pieds; la seconde fois, lorsque j'ai vu la peur s'emparer de mon chien. »

Nous nous abstiendrons de tout commentaire sur le fait très authentique rapporté ci-dessus, et nous nous contenterons de demander aux adversaires du Spiritisme comment le système nerveux du chien a été ébranlé.

Nous demanderons en outre comment la surexcitation nerveuse d'un médium, aussi forte qu'elle soit, peut produire l'écriture directe, c'est-à- dire peut forcer un crayon à écrire de lui-même.

Autre question: Nous croyons que le fluide nerveux retenu, et concentré dans un récipient, pourrait égaler et surpasser même la force de la vapeur; mais le dit fluide, étant libre, pourrait-il soulever et déplacer des meubles pesants, comme cela a si souvent lieu? CH. PÉREYRA.

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